Kyan Milos CsesznekyUne citation ici. feat Taron Egerton(c) crédits images Nom: Cseneszky. La légende raconte qu’il lui a fallu huit mois pour apprendre à l’écrire correctement. Ca sonne hongrois, ça trébuche sur la langue comme du vieil alcool. Un nom mal dégrossi, avec plein de choses en trop. Un peu comme lui. Un nom qu'il aurait voulu porter encore plus haut.
Prénom(s): Kyan Miloš. Les origines qui se mêlent dans les sonorités. L’alliance des peuples portée bien haut.
Surnom(s): Peter Pan. L’abruti. Le gosse. Celui qui ne grandit pas et qui est maintenant trop vieux. Ses camarades hongrois l’appelaient
Zaj « Bruit », pour son incapacité à être silencieux.
Âge et date de naissance: 28 ans, né le 13 Janvier 2029. Au compteur, bien plus. Le siècle déjà entamé. 161 ans qu’il raille volontiers.
Origines: Hongrois et Iranien aux racines Russes, Kyan est un enfant du monde. L’ancien. Celui qui n’est plus.
Occupation: Ancien ingénieur mécanicien militaire rattaché à l’armée russe, il a embarqué à bord du projet
Exodus en tant que mécanicien moteurs.
Statut civil: Fiancé au vide, à tout, à rien.
Groupe: spacewalker.
De ceux qui aiment les belles choses mais qui sont incapables de les garder telles qu’elles sont. De ceux qui cassent et qui brisent, que la violence déchire. Kyan est de ceux-là. Le natif de Budapest a la verve rapide, l’insulte facile et le vocabulaire fleuri. Il aime les jolies filles et leurs courbes graciles, l’index qui courait trop souvent sur les peaux dénudées à l’époque dorée des permissions clandestines. Il s’y accroche, fort, tombe amoureux, trop souvent et trop vite puis se lasse avec autant d’aisance. Il se lasse de tout ce qui a trait à l’amour, Kyan. De la gueule de l’autre, de ses mots, de sa voix. Alors, les coups volent, la vaisselle. Le couple qui vole en éclat. Les mots qui dépassent la pensée. Trop tard.
Beaucoup de choses dépassent la pensée de Kyan. Il agit, il frappe, il réfléchit après, les idées qui traversent son esprit comme autant de comètes dans le ciel d’été de la Terre mère. Les mots qu’il crache et qu’il regrette après. Tout sort si vite, trop vite. Il promet des choses qu’il ne tiendra jamais. Et ça, tout le monde le sait.
Kyan n’a qu’un seul maître, Kyan n’a qu’un seul Prince et c’est lui-même. La fidélité n’est qu’un mot qu’il n’a de cesse de bafouer. Infidèle des femmes, infidèle des idéaux, funambule incertain, incapable de rester sûr de sa personne. Presque facile à convaincre, quand on y pense. On pourrait presque lui faire avaler que la Terre est (était) plate. Depuis, pourtant, il a appris à se méfier. Un peu.
Opportuniste par essence, de ceux qui s’invitent sans attendre le consentement, il est ainsi avec tout et tout le monde. Le sourire aux lèvres, il forcera le passage dans l’entourage, prendra place à votre table et se liera avec votre famille avant même que vous n’ayez fait un seul geste.
Egoïste, le cynisme au bord des lèvres, le fiel qui s’en échappe, Kyan est jaloux, jaloux maladif, jaloux à en crever. Il blâme ceux qui ont plus et trouve toujours mieux à ceux qui ont moins. La complainte facile. La fidélité relative, aux femmes, aux gens, à la famille et à ses propres principes. Il se laisse porter par les vents les plus favorables et achève toujours sa course sur les rochers. Ca ne l’empêche pas de se relever et de recommencer. Opiniâtre, l’imbécile.
Le Hongrois est un gosse capricieux, le Peter Pan qui refuse de grandir et qui jette au loin les jouets qui n’ont plus ses faveurs. Il couine et rage avec la force juvénile d’un gamin de huit ans. Kyan veut qu’on l’écoute, il veut l’attention et ne l’a jamais vraiment. Il ouvre tant et tant sa bouche pour déverser des torrents d’inepties qu’il en vient à n’être plus qu’un bruit de fond, au même titre que le ronronnement régulier des moteurs dont il s’occupe. La diarrhée verbale sans interruption, les blagues qu’il répète en boucle pour être sûr que tout le monde soit bien au courant, parce que c’est « peut-être plus drôle la cinquantième fois ».
Machisme au bout des doigts, homophobe ordinaire pour qui les insultes n’ont pas de poids autre que son propre gloussement, Kyan n’a rien du type délicat, du prince charmant que sa mère avait pourtant tenté de façonner. Il aurait bien aimé, pourtant. Une petite partie de lui envie ces hommes aptes à manier le verbe avec autant de talent qu’il manie ses outils. Le ton mielleux n’est pas pour lui, ça n’est
pas lui.
Fier, l'orgueil dans les veines, il est celui qui a soif de reconnaissance et de considération mais dont la plupart des tentatives échouent lamentablement.
Il parle pourtant, beaucoup, trop. A ouvrir sa bouche pour tout et rien, à avoir un avis sur la moindre question. Il est de ces sophistes qui font brièvement parfaitement semblant de maitriser un sujet, tâte le terrain et raconte plus ou moins n’importe quoi à l’unisson de l’interlocuteur pour avoir l’air un tant soit peu censé.
Parce que Kyan n’aime pas avoir l’air d’un con (c’est raté, la plupart du temps). Parce que Kyan n’aime pas être laissé pour compte dans une conversation scientifique. Même si tout ce que son cerveau peut assimiler s’arrête au vrombissement des moteurs bien aimés, à la machinerie complexe et simple à la fois, il veut apprendre, il essaie. Kyan est un curieux qui se revendique, s’immisce dans les conversations pour y glisser son grain de sel. Parfois on l’écoute, souvent on l’ignore. On sait que ce qui trébuche de ses lèvres s’apparente plus à une blague qu’à une quelconque révélation intelligente.
You know my name, not my story
Qu’est-ce qui vous a motivé à accepter de faire partie du Projet Exodus, en ayant conscience de l’implication que cela représentait ? L'égoïsme, le maître mot. C'est con mais il croyait vraiment retrouver l'humanité en conquérant, être auréolé de gloire pour avoir sauvé la population mondiale. Le facteur risque n'était pour Kyan qu'une mince possibilité. Il existait, sans aucun doute. Mais l'appel de la renommée s'est fait plus grand que toute autre chose. Alors comme tout ce qu'il fait, Kyan n'a pas cherché plus loin que le bout de son nez, il a signé. Les idéaux n’avaient pas vraiment leur place dans le processus décisionnel, le Hongrois s’est contenté d’une simple explication sur la noblesse du projet, les risques encourus mais l’objectif louable. Il se rêvait un peu sauveur de l’humanité, fier porte-étendard de sa nation dans un équipage international. Si on lui pose la question, il dira qu’il était attiré par l’espace, par l’aventure. Il dira qu’il aurait tout fait pour sauver l’humanité. Il mentira, Kyan. Parce qu’il aurait préféré ne pas prendre part au projet. Sauver la Terre. Revenir en arrière au lieu de faire un bond dans l’espace et le temps.
Comment avez-vous réagi en apprenant que votre incident sur Harvelle vous avait coûté plus d’un siècle sur Terre ? Aviez-vous de la famille que vous auriez souhaité revoir ? Il était fiancé, Kyan, à l'époque de son départ. Elle était plus jeune, les vingt-cinq ans en fleur, il effleurait peu à peu la trentaine. C'est sa main qu'il a laissé, la bague autour de son cou. Depuis qu'il sait que plus jamais il ne la reverra, Kyan n'a toujours pas réagi. Il a erré, longtemps, sans but, sans expression, sans un mot, lui qui a toujours quelque chose à redire. Le silence a suivi le Hongrois pendant des jours, sa façon à lui d'intérioriser. Il savait, bien sûr, pour les risques, les années s’écoulant différemment. Mais jamais il n’aurait cru qu’elles passeraient autant. Lui, tout ce qu’il croyait, c’était qu’avec un peu de chance elle finirait par avoir la trentaine et qu’ils feraient un couple parfaitement assorti. Il s’en remet progressivement, cherche une autre occupation mais maintenant que le vaisseau est posé, plus personne n’a besoin du con d’ingénieur moteur. L’opiniâtre finira bien par se trouver une nouvelle passion.
Souhaitez-vous établir une alliance avec la civilisation descendante de l’autre équipe d’astronautes ? Ou considérez-vous qu’elle est hostile, de ce que vous avez pu observer jusqu’à présent ? Pour tout avouer, il s’en fiche. Complètement. Créer ou non une alliance est la dernière de ses préoccupations.
Pseudo et/ou prénom: Zadig
Âge: 23
Personnage: inventé.
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