feat shailene woodley
(c) tumblr (shailenewoodleyhq)

Nom: Ourea Prénom(s): Pluto, la planète oubliée Surnom(s): Elle ne possède pas vraiment de surnom. Âge et date de naissance: 20 ans, 32 mai 2170  Origines: Elle ne sait pas vraiment. Ses parents sont originaires de la Terre, bien évidemment. Caucasienne, c'est tout ce qu'elle sait. Occupation: Barista dans un Starbuck, photographe en dehors de ses heures de travail. Statut civil: Célibataire Groupe: Starchild


Quand on la regarde de loin, Pluto semble confiante. Elle porte ses cheveux longs, plus bas que les épaules. D’un brun profond, ils sont souvent droit avec quelques ondulations par-ci, par-là. Elle n’a pas vraiment l’habitude de les brosser ou de les coiffer, elle les laisse faire ce qu’ils veulent. C’est seulement par les journées chaudes qu’on peut la voir avec un chignon bien haut sur sa tête. Son visage est fin et il rappelle un peu celui d’un animal. Vif, tout en étant prudent, avec cette étincelle dans les yeux. Oui, elle semble confiante, mais elle semble aussi froide par moment, distante. Elle n’est pas facilement approchable, sauf quand elle décide d’afficher ce joli sourire qui illumine entièrement son visage. Elle utilise souvent son appareil photo pour camoufler ses traits, on peut avoir l’impression qu’elle vit derrière son appareil. Elle n’est pas très grande et souvent, elle a du mal à prendre les choses qui sont très hautes sur des étagères. Parfois, elle demande de l’aide et d’autre fois, elle est trop bornée pour le faire. Alors elle se débrouille. Elle n’a pas un style vestimentaire particulier. Comme sa personnalité qui semble changer d’une fois à l’autre, sa garde-robe est fournie de vêtements plus différents les uns que les autres. Parfois, elle optera pour un simple jeans et un débardeur. D’autres fois, ce sera plutôt la petite robe d’été, celle avec des fleurs. Le seul accessoire qui ne change jamais, c’est cet appareil photo qu’elle tient en bandoulière partout où elle va. Elle n’a pas de signe particulier, comme une cicatrice ou une tâche de naissance. Encore une chose de plus qui l’empêche de s’identifier, de savoir où est sa place. Ça peut sembler minime et tout sauf important, mais même le plus petit des détails compte pour elle. Sa voix est un peu rauque, surtout quand elle vient de se lever le matin, mais ça, c’est rare qu’on puisse l’entendre. Elle est peu bavarde au lever du soleil. Pluto ne possède pas une très belle écriture. Elle tient son crayon d’une façon étrange et souvent, c’est illisible. Ça rend parfois la tâche difficile, pour ses collègues de travail, quand ils essaient de déchiffrer les indications qu’elle inscrit sur les verres de carton. Vous êtes-vous déjà retrouvé avec un café moka alors que vous vouliez un chocolat chaud? C’est sûrement de sa faute.


Considérez vous les autres Starchildren de votre génération comme votre famille ? Si vous avez été adopté, vous sentez-vous comme un membre à part entière de votre famille adoptive ?


Êtes vous soulagé de ne pas avoir eu à connaître les désastres de la Terre ? Ou regrettez-vous de ne pas avoir connu le berceau de l’humanité ?


Regrettez-vous de ne jamais avoir l’opportunité de connaître vos parents biologiques ?

Pluto n’a jamais su qui elle était. Elle ne le sait toujours pas. Parce que l’identité personnelle, ça passait par le nom, la date de naissance, le signe astrologique. Ça passait par la famille, les amis, l’environnement et la culture. Ça passait par toute sorte de choses qu’elle ne semblait pas pouvoir ou vouloir connaître. Parce qu’elle était orpheline, mais plus que ça encore. Elle possédait bien les gènes d’un homme et d’une femme, mais elle n’avait jamais pu établir ce lien fondamental qui unissait une mère et son enfant. Le liquide amniotique qui l’avait entouré pendant plusieurs mois n’était pas naturel. Il était fabriqué. Elle avait été enfantée par une machine et du même fait, il lui manquait ce quelque chose de vital. Ce quelque chose qu’il fallait pour construire qui elle était. Depuis son plus jeune âge, elle avait l’habitude de regarder autour d’elle, d’observer. Les enfants qu’elle côtoyait à l’orphelinat étaient dans la même situation qu’elle, mais elle n’arrivait pas à s’identifier à eux. Elle ne savait pas comment. Il lui manquait cette base fondamentale, ce désir de se lier à quelqu’un. Comment partager ses idées, ses passions, quand elle n’en avait pas? Comment partager ses émotions et ses envies quand elle ne savait pas les identifier? Puis ils y avaient ceux qui partaient. Ceux qui étaient adoptés. Pluto sentait toujours cette fébrilité dans l’air quand les futurs parents venaient en visite à l’orphelinat. Elle sentait ce désir désespéré, cet espoir de trouver une famille. Les premières fois, elle l’avait aussi partagé, ce sentiment de vouloir appartenir à quelqu’un, à quelque chose. Mais bien vite, alors que les regards se posaient sur elle pour quelques secondes à peine, elle avait abandonné. Elle n’était pas destinée à la vie de famille. Elle n’était qu’une enfant parmi les autres et c’est ainsi qu’elle devrait vivre sa vie.


On ne pouvait pas dire qu’elle faisait beaucoup d’efforts pour se faire remarquer ou pour s’intégrer parmi les autres. Elle préférait passer son temps seule, à réfléchir. À trouver un moyen de combler ce vide, à trouver un moyen de trouver ce qu’elle avait perdu, ce qu’elle n’avait jamais eu. Elle ne savait pas trop comment agir, pour elle-même ou pour les autres. Elle se sentait parfois près de la vérité, près de savoir qui elle était vraiment. Mais ça changeait d’un jour à l’autre. Souriante, le soleil dans les yeux, elle pouvait être sociable, volubile. En un coup de vent, elle revenait à elle-même, le visage fermé, solitaire, silencieux. On la décrivait comme indépendante. Mais encore là, on ne la décrivait pas souvent. Elle arrivait à passer inaperçue quand il le fallait, à se faire voir quand le cœur y était. Elle était étrange et c’était peut-être la seule chose dont elle était certaine. Mais même lorsqu’elle sortait de sa coquille, lorsqu’elle se fondait dans la foule, elle n’arrivait pas à créer des liens. En surface, oui, mais la profondeur semblait inatteignable, comme le plus profond des océans. Elle nageait sans jamais plonger. Elle avait peur de manquer de souffle, de ne plus pouvoir respirer.


Avec le temps, Pluto se trouva des intérêts, des passe-temps. Quand elle manquait de sujets de conversation avec elle-même, elle aimait pouvoir se changer les idées. Appuyer sur l’interrupteur, éteindre cet afflux de pensées qu’elle n’arrivait pas à ignorer. Parce que sa vie était un éternel questionnement auquel elle ne semblait pas pouvoir trouver la réponse. Elle avait l’impression de se promener avec un point d’interrogation au-dessus de la tête. Alors elle s’était mise à la photographie. Ça avait commencé lorsqu’elle avait trouvé un petit appareil photo jetable, là, comme ça, sur le trottoir. Il avait sûrement été échappé et la curiosité l’avait poussé à prendre l’engin, à l’examiner. Elle était encore jeune, peut-être avait-elle douze ans? Elle savait bien comment ça fonctionnait, elle n’était pas ignorante, quand même, mais elle n’en avait jamais possédé un. Il restait quelques clichés sur l’appareil et elle en profita pour prendre des autoportraits. Des selfies. À force de s’observer, elle comprendrait peut-être enfin qui elle était? Elle avait dû trouver un petit commerce pour développer ses photos et, à cet âge, ça lui avait pris tout son argent. Mais déjà, lorsqu’elle avait pu les tenir dans ses mains, lorsqu’elle avait pu observer ces bouts de papiers au fini perlé, elle était tombée en amour.


Maintenant à l’âge de 20 ans, Pluto avait décidé de poursuivre dans la photographie, sans pourtant poursuivre des études dans le domaine. Elle ne se sentait pas prête à se conformer à un tel système, à remettre des travaux, à devoir contraindre sa créativité et ses envies. Parce qu’elle avait enfin trouvé quelque chose à travers laquelle elle pouvait s’exprimer sans avoir peur du jugement d’autrui, sans se sentir comme un imposteur. Elle travaillait dans un café en tant que barista. Ça lui avait permis d’amasser assez d’argent pour s’acheter un nouvel appareil, beaucoup plus beau et performant. Ça lui permettait aussi d’acheter des films instantanés, qui étaient plutôt chers, étant donné le peu de gens qui les achetaient. Ça lui permettait aussi de payer le loyer de son petit appartement qu’elle partageait avec un colocataire. C’était ça, sa vie. Simple en étant si compliquée. Elle ne savait toujours pas qui elle était ou qui elle voulait devenir. Mais quand elle agitait le papier lustré pour découvrir la photo qu’elle venait juste de prendre, ça effaçait un peu ses tourments, l’espace d’un instant.

Te voilà prêt à jouer sur le forum mais avant toute chose, voici quelques informations essentielles. Tu peux tout d'abord aller recenser le métier de ton personnage et demander ton rang. Afin de t'intégrer au forum, nous te conseillons de poster une fiche de liens et une fiche de sujets si tu le souhaites. Tu peux également poster le téléphone de ton personnage ici afin de jouer tes liens autrement qu'en rps. Une partie t'est mise à disposition afin d'écrire sur ton personnage en dehors des rps, c'est par ici. Si tu souhaites poster un scénario, c'est par là. Tu peux également prendre connaissance du système de points, cela pourra t'aider à gagner le titre de membre du mois. Penses également à prendre connaissance du système de suppressions pour éviter toute mauvaise surprise. Si jamais tu dois t'absenter, c'est ici qu'il faut poster.
Enfin, n'oublies pas de te détendre un peu en passant par le flood, les jeux ou la chatbox. Tu peux soutenir le forum en votant toutes les deux heures sur le topsite obsession et bazzart et en venant réclamer tes points ici. Pour finir, si tu as la moindre question, le moindre problème ou juste envie de papoter, n'hésite pas à contacter un membre du staff, nous sommes là pour ça.
Sur ce, nous te souhaitons bon jeu sur GZ