feat. Taylor Marie Hill
(c) MAATINALE

Nom: Fitz. Nom aux consonances germaniques, plus ou moins connu pour les initiés. Ceux s’intéressant de près ou de loin à l’informatique reconnaîtront le logo marqué d’un -f. Prénom(s): Maia Franziska. Son second prénom, Franziska est celui qu’elle utilise le plus couramment afin de conserver sa réelle identité par pure méfiance et paranoïa. Surnom(s): Franz. Un côté masculin qu’elle apprécie particulièrement, qui trompe énormément et l’amuse.  Âge et date de naissance: 25 ans, née le 8 Janvier 2165  Origines: Planète Terre, Allemagne. Il existe cependant quelques penchants Autrichiens. Occupation: Informaticienne/Mécanicienne. Elle se voit un peu comme la Neurologue des Machines et apprécie autant la fonctionnalité que la mécanique. Statut civil: Célibataire. N'étant pas stable, elle ne recherche rien ni personne car elle ne veut ni être un poids, ni faire de la personne une aide ou une infirmière. Groupe: Settler.


THERE ARE MEANS OF INFLUENCE OTHER THAN VIOLENCE. BUT VIOLENCE IS WHAT YOU UNDERSTAND. Maia vit dans une certaine latence. ✕ Elle est atteinte du Syndrome de Kleine-Levin depuis qu’elle est enfant. Par conséquent, sa scolarité a été troublée et tumultueuse et elle n’a pas toujours acquis les bases nécessaires au niveau social et éducatif. ✕ Le nom barbare assigné à sa maladie est une maladie non-génétique se traduisant par des hypersomnies récurrentes. ✕ C’est un trouble neurologique se faisant par cycles. Maia peut donc dormir durant des heures, voir des jours, puis vivre normalement durant des semaines, des mois, avant qu’un nouveau cycle ne la frappe. ✕ De nombreux symptômes la préviennent et jouent sur son humeur et son comportement, faisant d’elle quelqu’un de relativement instable et peu propice aux relations stables. ✕ Elle peut-être frappée de Léthargie ainsi que d’Apathie. ✕ Mais les plus lourds à supporter sont les hallucinations dû à son trouble neurologique ainsi que la déréalisation constante qu’elle subit et qu’elle tente de contrôler via la concentration sur les ordinateurs et autres machines la canalisant et l’apaisant. ✕ Pourtant, lors de l’approche de ses cycles de sommeils, la jeune femme a beaucoup de mal à se concentrer et devient facilement irritable. ✕ Le reste du temps, lorsque ses cycles disparaissent, Maia vit normalement et sait reprendre le dessus. ✕ Ne pouvant accéder à une scolarité régulière, elle a commencé à apprendre en autodidacte l’Informatique, puis s’est aventurée vers la mécanique, afin de comprendre l’anatomie des machines et le fonctionnement de leurs organes. ✕ Cette passion devenant sa seule qualification, elle a décidée d’en faire son métier. ✕ Maia est fille unique, son père est un Médecin Militaire spécialisé en Neurologie, il est celui qui a découvert la maladie de sa fille. Sa mère est quant à elle une Aide Médicale. ✕ Maia est respectueuse, pleine de principes, elle se retrouve souvent déçue par les gens l’entourant, d’où son côté a priori renfermé lorsqu’il s’agit d’être davantage intime que cela soit en amitié ou en amour. ✕ Pourtant, lorsque la méfiance la quitte, elle est de nature taquine, plutôt enjouée. ✕ Maia supporte mal la colère et a beaucoup de mal à la contenir. ✕ Elle est aussi de nature charmeuse. Certains attirent la sympathie par le rire, d’autres par la démonstration. Maia, elle, s’en sert par habitude et inconsciemment afin de faire tomber les barrières et les a priories la concernant. Amis, connaissances, qu’importe, votre première rencontre avec Maia, vous vous souviendrez de détails plaisants la concernant comme ses mimiques, son franc parlé. ✕ C’est un moyen comme un autre de briser la barrière de la timidité dont elle sait faire preuve et est loin de s’apparenter à une quelconque séduction ou désir sexuel. Ce qui peut d’ailleurs être mal interprété. ✕ Maia a beaucoup de difficulté à se lier à autrui. Il est difficile après un incident pour elle de s’excuser et d’expliquer le pourquoi du comment. Pourquoi sa paranoïa l’a exaspéré, pourquoi ses hallucinations ont prit le dessus, pourquoi a-t-elle ‘disparue’ pendant plusieurs jours voir semaines. ✕ Elle conçoit qu’il est compliqué pour un entourage d’avoir affaire à des réactions aussi violentes et spontanées. ✕ Elle n’en a pas envers les autres mais elle. ✕ Maia possède une grande affection et respect aux personnes lui étant fidèles et ne lui ayant pas tourné le dos. ✕ Lorsqu’elle travaille, son uniforme est relativement simple : Une salopette pas trop lâche, une veste ainsi qu’une casquette. ✕ En dehors, elle fait davantage d’efforts selon les occasions. ✕ Ses oreilles sont percées mais rarement habillées. ✕ Stressée, elle mordille ses ongles, sans les ronger. ✕ Son travail n’est pas toujours tout à fait légal, il peut lui arriver d’aller sur les machines d’autres personnes afin de savoir ce qu’elle veut. Il peut lui arriver de se faire payer pour. ✕ Maia est une sorte d’Humaniste, elle aime apprendre et s’intéresse à tout, elle est toujours ravie lorsqu’il est question d’apprendre. ✕ Observatrice, il faut se méfier lorsqu'elle ne parle pas. ✕ Maia est un caractère fort et au vu de ses capacités informatiques, il ne vaut mieux pas faire d'elle votre ennemie. ✕ Maia a toujours eu peur de dormir sans jamais ne se réveiller. Elle sait que cela est impossible, qu'elle est hypersomniaque et non dans le coma, pourtant, le fait qu'elle soit souvent déréalisée avant ses cycles lui mettant ce doute : Et si tout cela n'était pas la réalité? Et si j'étais en réalité endormie et que tout cela n'était qu'une vive impression?


Vous considérez-vous plutôt Conservateur ou Novateur ? Souhaitez-vous reprendre la société terrienne ou en créér une nouvelle, avec de meilleures valeurs ?


Avez-vous déjà considéré la possibilité qu’une autre civilisation existe sur Vesta ?


Souhaitez-vous que la colonie s’étende et découvrir le reste de la planète ou vous sentez-vous mieux à Ground Zero ?

« Maia. On t’as posé une question, réponds-y. »

Prostrée, assise sur une chaise le dos courbé et les membres crispés, elle regardait ses poings serrés posés sur ses cuisses. Tentant de respirer calmement, elle leva ses yeux vers les deux silhouettes se trouvant face à elle, symboles d’autorité, n’osant pas répondre. Elle savait que quelque chose s’était passé pour qu’elle soit ici, qu’elle en était la cause. Mais rien ne lui revenait et elle avait beau tenté de chercher, de se rappeler, rien ne lui venait en tête. Alors elle prit une légère inspiration, entrouvrant les lèvres. « Je ne sais pas. » Il y eut un long silence avant que l’un des hommes présents ne mette sa main dans le dos de son père, l’attirant vers le fond de la pièce. Tout deux parlèrent et discutèrent durant un long moment, l’un paraissant soucieux, l’autre enjoué. Les messes basses se firent soudainement plus fortes, jusqu’à ce qu’un éclat de voix perce le silence, la faisant sursauter, sa concentration revenant à la réalité. Son père s’approcha d’elle, saisissant son bras. « On y va. » Son collègue resta près de la porte, les bras croisés, secouant négativement la tête. « Penses-y Tom. Tu lui rendrais service à ta gamine. »

Une fois rentré chez eux, son père s’accroupit face à l’enfant, raclant sa gorge et replaçant ses lunettes sur son nez d’un geste calme. « Écoute Maia. Ce genre d’événements risquent d’arriver régulièrement. Je sais que ça t’effraie mais ne t’inquiètes pas, parce que je suis là. Dès que tu sentiras que quelque chose va mal, fais moi appeler. Je viendrais te chercher. » Comme il est compliqué d’expliquer à une enfant qu’elle est atteinte d’un syndrome rare nommé Kleine-Levin. Que celui-ci va plus ou moins envahir et pourrir sa vie, qu’elle ne pourra évoluer normalement, que les carences et lacunes la consommeront et que ce sera à elle de se construire malgré tout. C’est à l’âge de onze ans que tout commença. On ne sait réellement comment, ou dû moins, Maia en a toujours cachée la cause et a su garder sauvagement le secret. Comme si celui-ci était une honte, quelque chose d’inavouable.

Des cycles de sommeil survenant de manière irrégulière, des symptômes lourds à porter. L’Apathie, la déréalisation, les hallucinations, la léthargie. Comment vivre avec les autres dans la réalité lorsqu’on ne sait si celle-ci est véritable? Maia n’a pu suivre une scolarité normale. Ses épisodes anticipant sa période de sommeil faisait d’elle une toute autre personne, incapable d’empathie, absente, inconsciente de ce qui l’entourait. Elle tenta, durant les périodes saines d’être une jeune fille normale, d’assister aux cours, de sortir avec ses amis. Mais plusieurs incidents plus ou moins graves la poussèrent à s’isoler quelque peu chez elle, à apprendre par elle-même. Un incident en particulier, sonna la fin des liens intimes et forts, l’ère de la paranoïa.

« Maia. T’es usante. Je suis désolé, je peux plus. » L’épisode avait été davantage violent, elle s’était mise à paniquer, persuadée qu’elle n’était pas dans la réalité. Dans ces moments-là, son regard devenait absent et peu à peu, son esprit s’évadait dans une réalité parallèle. Il était compliqué de la faire revenir à la réalité, de lui parler, de faire signaler sa présence. Il fallait se mettre face à elle, l’appeler par son prénom et lui demander de la regarder dans les yeux pour capter un semblant d’attention ou bien des bribes de discours incompréhensifs. Dans ces moments-là, tout était prétexte à démêler le vrai du faux. Elle s’était approchée d’un miroir, regardant son reflet, absorbée par la recherche d’anomalies. Et comme pour briser le sort, elle avait brisée le miroir, la douleur des éclats de verres dans ses mains la ramenant soudainement à la réalité, comme rassurée. Ce genre de comportements extrêmes n’étaient pas communs, mais avaient suffit à en effrayer plus d’un.

En perdant de nombreux proches, les seuls la brisant de l’isolement, Maia se fixa de lourds objectifs. Ne pas se lier à n’importe qui, ne pas être un fardeau. N’accepter que sa famille, rien et personne d’autre. C’est ainsi que sa passion pour l’Informatique, la mécanique, la prirent d’assaut. Il fallait s’occuper, apprendre, se cultiver d’une manière ou d’une autre. Et bien qu’elle développa ce talent, elle laissa d’autres pratiques de côtés, comme les relations sociales. Il était devenu difficile pour elle d’aller au devant des gens. Elle gardait certains contacts, mais se voulait distante et finit par se complaire dans cette situation. Travailler, voir des gens la journée, le soir, rentrer et se cloisonner. Il n’était pas rare de ne pas la voir pendant plusieurs jours ou semaines et soudain, qu’elle réapparaisse, souriante, l’air de rien. Elle cachait quelque chose et cela se sentait dans sa méfiance.

Lorsqu’elle fût en âge, elle quitta le cocon familiale, décida de travailler pour le secteur informatique de Vesta, développant à côté son propre business. Elle ne désirait pas être seulement une brique utile au développement de la colonie, elle voulait aussi pouvoir être à son compte, développer son propre commerce. Pas toujours légal en réalité, mais rien qui ne put nuire à l’équilibre car bien qu’elle soit douée, Maia se douta toujours que les informations liées à Exodus, Vesta et Harvelle n’étaient pas à portée de mains. Et puis elle s’en fichait, tout simplement et curieusement, elle ne désirait pas fouiner dans ce genre d’affaires.

« Je peux réparer votre ordinateur pour Lundi. Et si vous voulez, je pourrais vérifier l’ordinateur de votre femme, sans aucun soucis et comme convenu. Bien évidemment ce service ne figurera pas sur la facture officielle. Bonne journée, au revoir. »

Raccrochant, elle s’étira, regardant sa petite boîte à outils, les pièces détachées jonchant les tables et le sol. Vivant seul, le lieu était petit, mais chaque parcelle d’espace était utilisée afin de conserver des éléments, des pièces détachées. Maia ne souffrait pas d’isolement ou bien de solitude, elle s’y était faite et son métier la poussait à aller au-delà des gens bien que les préjugés face d’elle une soit disante planquée derrière une machine. Et les contacts qu’elle avait étaient amicaux ou professionnels, agréables sans jamais qu’elle cherche à les pousser davantage, nourrissant une part de mystère et de méfiance planant au-dessus d’elle comme un nid d’oiseaux charognards.

Assise face à son écran, le bout des doigts joints tandis que ses coudes reposaient sur le fauteuil, elle scrutait l’écran, curieuse. Un écran noir avec au centre, un logo blanc, un F entouré d’un hexagone, une écriture verte pixelisée : « Do you remember me? Cause i remember you. » Simple vengeance effectuée du bout des doigts, petite piqûre de rappel dont la signature était la sienne. Maia est tendre, altruiste, ouverte, mais elle se souvient et se souviendra des traîtres, quoiqu’il arrive.

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